Entre préservation et exploitation : quelle place pour la nature ?

28 octobre 2015
19:00

L’impact de l’homme sur la nature est évident et ne semble épargner aucun endroit de la planète. Protéger la nature parait plus essentiel que jamais, mais quels choix faire, pour qui et au nom de quels principes ? La crise environnementale, dont les effets se font déjà sentir, nous amène à nous interroger sur les concepts qui fondent les politiques de protection de la nature et d’utilisation des ressources, particulièrement par rapport à la biodiversité.

Entre sanctuarisation de la nature et exploitation productiviste, que choisir ? Des conceptions différentes s’opposent, comme l’ont montré en France les affrontements autour de la construction du barrage de Sivens ou, en Allemagne, les manifestations importantes des écologistes contre le projet ferroviaire et urbain Stuttgart 21.

Un panel franco-allemand, composé d’une philosophe, d’un spécialiste de la biodiversité et d’un entrepreneur, s’interrogera sur les possibilités de concilier activités humaines et biodiversité, croissance économique et protection de la nature. Leur discussion portera sur le rôle que peuvent jouer les nouvelles technologies et les problèmes que cela peut poser en termes éthique et environnemental. Ne serait-il pas temps d’imaginer une nouvelle relation homme/nature ?

Intervenants :

- Catherine Larrère, Philosophe, spécialiste de l’éthique environnementale (Université Paris I)

- Volker Mosbrugger, Directeur général de la Senckenberg Gesellschaft für Naturforschung

- Jean-Marc de Royère, Membre du Comité Exécutif d’Air Liquide

Modérateur:

Joachim Müller-Jung, rédacteur en chef de "Nature et sciences" à la FAZ

Ce débat s'inscrit dans le cadre d'un cycle de conférences franco-allemandes coordonné par le Bureau de coopération universitaire de l'Institut français en amont de la COP 21. Plus d'infos sur les débats franco-allemands

Une manifestation en collaboration avec le réseau "Saisir l'Europe" (Goethe-Universität/Institut français d'histoire en Allemagne) et la Senckenberg-Gesellschaft für Naturforschung. Avec le soutien d'Air Liquide et du Fonds d'Alembert de l'Institut français