Cinéma et discussion : Aya de Yopougon

16 mai 2017
19:00

Le film d’animation, tiré de la bande dessinée en six tomes de Marguerite Abouet et Clément Oubrerie, raconte l’histoire du jeune femme, Aya, qui vit à Yopougon, quartier turbulent d’Abidjan. D’une part, Aya essaie de s’imposer face aux idées conservatrices de son père. D’autre part, elle aide ses amies par ses actes et ses paroles et avec beaucoup d’imagination. Un film d’animation plein de finesse et d’originalité sur les différences sociales, le patriarcat et l’émancipation dans un pays africain comme la Côte d’Ivoire.

Le film a été récompensé dans des festivals internationaux, d’Helsinki à Gijòn en passant par Tokyo et a été nommé aux Césars en 2013 dans la catégorie « meilleur film d’animation ».

A la fin de la projection, discussion avec Marguerite Abouet

Modération : Azizè Flittner

Aya de Yopougon

Régie : Marguerite Abouet, Clément Oubrerie

Côte d’Ivoire, France, 2012

84 min.

VOST Anglais

Marguerite Abouet :

Née en 1971 à Abidjan (Côte d’Ivoire). A 12 ans, elle arrive en France avec son frère. Aujourd’hui, elle vit avec son mari, Clément Oubrerie, et son fils à Romainville (près de Paris).

Marguerite Abouet a fait des études d’assistante juridique, avant d’écrire son premier roman graphique « Aya », illustré par son mari. Deux autres tomes sont parus.

Récompenses : pour « Aya », elle et son mari ont reçu en 2006 le prix du meilleur premier album au festival de la bande dessinée d’Angoulême ainsi que le prix Glyph en 2008.

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En parallèle sera présentée l’exposition « Bande dessinée et Immigrations – un siècle d’histoire(s) » à l’Institut français de Cologne.

À propos de l’exposition :

L’exposition raconte les liens étroits entre l’histoire de l’immigration et l’histoire de la bande dessinée au XXe siècle.

La bande dessinée est une forme d’expression récente. Née au XIXe siècle, aujourd’hui reconnue comme le 9e art, elle est marquée par une multitude d’approches créatives et esthétiques. Depuis ses débuts et à travers le monde, nombre d’auteurs ont placé le thème de l’immigration au cœur de leur œuvre. De Mac Manus à Bilal, en passant par Hugo Pratt, Uderzo et Goscinny, l’immigration apparaît comme un thème majeur du 9e art.

Bande dessinée et immigrations donne à voir ce croisement méconnu à travers une quarantaine d’œuvres. La bande dessinée y apparaît autant comme un objet d’art nourri de la mobilité des hommes que comme un témoignage des représentations passées et présentes sur l’immigration.

Entre récit intime et témoignage historique, entre fable et manifeste, la bande dessinée propose de nouveaux langages.

Une exposition du Musée national de l'histoire de l'immigration - Palais de la Porte dorée

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Dans le cadre des « semaines internationales de la littérature pour enfants et adolescents 2017 », 11.-31.5.2017

En coopération avec : semaines internationales de la littérature pour enfants et adolescents, jfc Medienzentrum, Filminitiativ Köln e.V. - Afrika Film Festival Köln, stimmen afrikas