Bratsch

29 octobre 2015
20:30 - 22:30

Après plus de quarante ans de carrière, Bratsch va mettre fin à sa belle aventure: "Nous rangerons donc définitivement nos valises fin décembre 2015. Les derniers concerts auront lieu à Paris en décembre 2015 d'ici là nous vous retrouverons sur les routes de France, d'Allemagne et d'ailleurs!"

Le premier disque s'ouvre avec un violon folk tzigane sur un vieux thème des Carpates aux accents quasi yankee. Le troisième se clôt sur la reprise inédite d'un air d'opéra (de Jules Massenet). Entre les deux, une cinquantaine de morceaux, piochés dans quinze albums. A la fois sociale et poétique, enracinée en Europe de l'Est mais aussi dans les métropoles d'un monde moult fois sillonné, la musique de bohème de Bratsch n'a pas pris une ride. Bruno Girard le violoniste, Dan Gharibian le guitariste aux racines arméniennes et Nano Peylet le fondu de free jazz, les anciens et les nouveaux du groupe se racontent dans un énorme livret illustré. Ce sont leurs souvenirs et anecdotes qui rendent cette anthologie si savoureuse, notamment sur le DVD, patchwork d'archives qu'ils commentent au fur et à mesure lors d'un dîner arrosé: entre deux rires, ils témoignent de l'esprit convivial de Bratsch, à la fois famille et petite entreprise. On partage avec eux des moments de bonheur, tel ce clip vintage de l'emblématique J'aime un voyou, maman, tourné sous les étoiles autour d'un feu, éclairé par les phares des voitures et chanté, clope au bec, par cinq hippies barbus et moustachus, gadjos de Paris plus gitans que nature. — Anne Berthod, Télérama